dimanche 6 juin 2010

De Brooklyn à Berowra


Nous avons donc randonné en un week end 25kilomètres de grosses dénivelées et de pentes à en couper le souffle, des marches qu'il faut faire l'équerre pour monter, des passages entre de gros rochers que j'avais dû mal à passer parce que mon sac était trop gros. On a dû traverser beaucoup de cours d'eau à cause et grâce à la pluie des derniers jours, on s'est bien mouillé les pieds mais aussi bien amusés.
Un moment, nous arrivons au milieu de nulle part : impossible d'installer une tente, et si on fait marche arrière, on a au moins une heure de marche pour trouver un endroit ou on peut se poser. Lilly est à bout de souffle, le soleil va bientôt se coucher et on a encore une grosse dénivelée et une grosse pente juste après à faire. Elle nous dit qu'elle ne pourra pas le faire, elle ne verra rien dans le noir. Je la pousse alors à ne pas s'arrêter trop longtemps pour qu'on puisse les passer avant la nuit (je me serais mal vue coincée au milieu de nulle part à ne pas dormir de la nuit...).
On descend alors ces dénivelées et on arrive devant un bon gros cours d'eau qu'on ne peut absolument pas passer sans devoir mettre les pieds dans l'eau. Bon ben on a tous les pieds mouillés et encore environ une heure et demie de marche pour arriver jusqu'au campement. De plus, on doit monter tout ce qu'on vient de descendre. Lilly suffoque, je l'oblige à s'arrêter un peu, de toutes façons, ça nous fait du bien à tous de faire des poses!
Au bout d'un certain temps de galère, parce que Lilly n'est pas la seule à en chier (je pousse des grognements comme les joueurs de tennis à chaque fois que je monte une marche trop haute parce que je suis trop lourde, mais ça me fait rire à chaque fois; Benoît à son genou qui le menace de le lâcher, il n'y a que Nick qui va tout à fait bien!), nous arrivons au campement.
La nuit est bien entrain de tomber mais on est soulagés, on peut enfin se reposer et faire un bon feu.

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